A son arrivée en 2004 à la mairie de San Francisco, Gavin Newsom était un jeune démocrate, beau gosse, marié, brillant. On l'a vu sur toutes les TV du monde quand il a fait célébrer les mariages homosexuels à sa première Saint Valentin de maire et on lui voyait déjà un avenir de président des Etats-Unis.
Maintenant les choses vont moins bien pour lui et la presse ne le lâche plus : divorcé, il a eu "une affaire " avec la femme de son directeur de campagne, a été photographié avec une petite amie de 20 ans qui buvait du vin en public (illégal avant 21 ans)
(cf)
et cherche maintenant conseil pour se sortir d'une consommation excessive d 'alcool . Le Chronicle en fait des
gorges chaudes
(mais il n'est pas le seul!), faisant même la liste des frasques des maires de la ville, et en pleine guerre d'Irak, certains posent sérieusement (oui!) cette question fondamentale : "En dit-on trop ou pas assez sur les histoires de Gavin Newsom?" . Au total, jamais la presse française n'a fait preuve d'une telle logorrhée sur les retours au petit matin, les enfants naturels, les cures de désintoxication etc... de tel ou tel de nos grands hommes.
Les amis américains, en pleine affaire Monica, ne comprenaient pas cette discrétion , voire cette indifférence. Et pourtant, c'est très bien comme ça!