Friday, December 24, 2010

Une belle boule pour le sapin!

Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir l'éclipse totale de lune de lundi soir, voici les superbes photos diffusées par le Chabot Space and Science center sur East Bay.


Finalement, c'est un peu comme le foot, on ne voit jamais si bien qu'à la télé, enfin, au télé...!

Joyeux Noël à tous!

Monday, December 20, 2010

Pour lutter contre le mauvais temps

La météo annonce la semaine pluvieuse. Alors pour se mettre à l'unisson avec plaisir, je vous suggère un petit tour à la crêperie Ti-Couz. Plus bretonne que moi, tu meurs. (Ti-Couz en breton, ça veut dire vieille maison ou quelque chose comme ça !) . Bretonne dehors, bretonne dedans.

La Bretagne sur la 16th (près de Valencia)!

Bon, les petites tables dehors, elles seront pour des jours meilleurs.
Cette crêperie a su garder une frontière bien nette entre crêpe et galette vraiment d'origine et des spécialités "dérivées" plus proches du goût des palais américains.

Même chose pour les cidres : le breton (ou parfois le normand) et le "domestique". Pas de mélange des genres : la clé du succès !


La crêperie ne prend pas de réservations, il faut patienter au bar après avoir inscrit son nom sur le tableau.
Les (très) mauvaises langues disent qu'on est un peu à la merci de l'humeur de la patronne, une vraie bretonne paraît-il!

Tuesday, December 14, 2010

Lost in SF

Emma m'a signalé ce nouveau site destiné en premier lieu aux nouveaux arrivants à San Francisco et il est "terrific"!
Esthétique, efficace.....


En fait il s'avére tout aussi utile au résident bien installé pour l'aider à secouer une petite flemme un dimanche matin ou à ceux qui ont laissé "leur cœur à San Francisco " pour dénicher de nouvelles bonnes adresses lors de leur passage !

Wednesday, December 08, 2010

Courez-y vite!


J'aime beaucoup les photos du blog de Manuel Guerzoni. Vous aussi? Alors courez-vite à son expo sur San Francisco!


Thursday, December 02, 2010

Voir Chinatown autrement


N’importe quel touriste à SF, aussi courte que soit sa visite , ne voudrait pas manquer Chinatown (qui pour lui le plus souvent se ramène à Grant street).

Au delà des magasins de T-shirts, la rue apparaît à première vue comme une sorte de Disneyland à la chinoise avec ses bâtiments en forme de pagodes, ses balcons ou ses toits courbes. Ce qui s’avère totalement faux quand on regarde un peu l’histoire du lieu.
En 1852, les premiers immigrants chinois représentaient 20% de la population californienne et s’installèrent déjà à proximité de ce qui sera le Chinatown. Bien acceptés au début, ils devinrent en 1870, lors de la grande dépression, les boucs émissaires des syndicats et furent accusés de tous les maux, (y compris d’être un foyer de la peste en 1900 , avec la mise en quarantaine qui allait avec !). En 1905, on prépara pour eux des projets de déplacement vers le Sud de la Baie en 1905.
Le tremblement de terre de 1906 tourna la ville vers d’autres préoccupations et les Chinois en profitèrent pour confirmer leur installation et marquer leur « territoire ». La communauté chinoise n’ayant pas d’architecte, ce sont des Américains qui transformèrent le quartier pour essayer d’en dégager l’identité.

Les coins de rues furent agrémentés de « pagodes » dépourvues de leur sens religieux originel, mais qui donnaient une petite allure chinoise à l’ensemble. Sur les rues, la contiguïté des maisons ne laissait à transformer que les toits (qu’on fit avancer sur la rue avec un rebord ) et les façades en ajoutant des balcons : ceci se voit bien sur Waverly Street.

Le résultat fut ces constructions bizarres, ni vraiment occidentales, ni vraiments chinoises, dont les Sino-américains eux-mêmes qualifient ce style unique…. San Franciscain !

On comprend mieux pourquoi alors que les Asiatiques se sont installés dans plusieurs quartiers de la ville, en particulier à l’ouest, le « vieux »Chinatown reste le cœur culturel de la ville, avec ses associations, ses temples et ses grandes fêtes au moment du Nouvel An Chinois.



Wednesday, November 24, 2010

Ont-ils une araignée dans le plafond?

La réponse est clairement oui pour certains chercheurs de UCSF. Depuis plusieurs années, le laboratoire de Christopher Voigt a étudié les qualités de la soie d'araignée, 10 fois plus résistante que le kevlar. Ces propriétés intéressantes expliquent que des jeunes issus de ce labo aient créé une start-up avec pour objectif de fabriquer de la soie d'araignée synthétique par génie génétique .
Le schéma théorique est simple : on identifie le gène de la soie (en fait il y a plusieurs types de protéines dans la soie, certaines plus intéressantes que d'autres, donc plusieurs gènes) on l'isole, on l'introduit dans des bactéries ad hoc qui produiraient la soie. Y'a ka!...
Ils ont choisi une araignée de Floride dont la soie est particulièrement intéressante, que les scientifiques appellent Nephila clavipes mais qu'ils préfèrent appeler Lady gaga parce qu'elle est à la fois belle et terrifiante"! Des échantillons vivants arrivent de Floride chaque semaine par UPS et sont élevés en liberté dans le labo.


Les cerceaux de hulla-hoop les incitent à faire de belles grandes toiles dont la soie est plus facile à étudier. Elles se reproduisent parfois et le cocon contenant les œufs est soigneusement récupéré.

Arachnophobe, s'abstenir..

Saturday, November 20, 2010

Cecil Williams

Un des moments forts du tournage du film a été l'interview de Cecil Williams, l'âme de Glide Memorial Church au cœur du Tenderloin, véritable ghetto dans les années 70 et pendant longtemps une zone réputée dangereuse de la ville.

Photo Christian Jeunet
Je vous ai déjà parlé de cette église méthodiste, comme le style de ses offices ne l'indique pas, où se mêlent émotion enthousiasme et gaité, même quand les circonstances ne s'y prêtent pas.
Je connaissais l'essentiel de son histoire depuis sa nomination à Glide en 1963; mais c'était émouvant de l'entendre raconter d'un petit air malicieux que le board qui dirigeait l'église à l'époque était très conservateur rejetant tous ceux qui étaient pour eux atypiques : afro-américains, gays, latinos, drogués, sans-abri, militants politiques etc.. . Décidé à ce que "ça" change (suivant ses propres propos), il avait commencé par la défense des homosexuels victimes d'une police souvent homophobe à l'époque, puis des déshérités de toute nature...
Je vous ai déjà dit l'essentiel de son action, je n'y reviens pas. J'ajoute seulement sa jolie phrase pour "expliquer" San Francisco : "San Francisco est différente parce que nous aimons être différents".
Un grand bonhomme.

Monday, November 15, 2010

Cimetières solidaires

Il n'y a dans San Francisco que deux cimetières, tous deux dans le Presidio, le cimetière militaire

et le cimetière des animaux de compagnie. (si on excepte bien sûr le cimetière historique de Dolores) . En effet, depuis le début du XXè siècle, il est interdit d'enterrer les morts dans les limites de la ville et les cimetières civils de la ville sont à Colma, une petite ville au Sud de San Francisco, à l'entrée du Mateo County. Je n'avais jamais osé exprimer les faits sous cette forme.
Pourquoi ce rapprochement aujourd'hui? Parce que le cimetière des animaux, situé sous la rampe de la 101 conduisant au Golden Gate Bridge devait disparaître du fait de la construction de la nouvelle rampe d'accès au pont.


Et ce sont les Veterans qui ont demandé sa protection et assureront son entretien.
Cerné, certes, mais il sera conservé.


Tuesday, November 09, 2010

The Abbott family


Si vous allez passer un dimanche de beau temps à Santa Cruz, vous avez de bonnes chances en début d'après-midi de voir et surtout d'entendre sur Pacific (au niveau de Walnut) la sympathique famille Abbott (cliquez pour avoir la video, vous allez aimer!): le père, la mère et les deux fils, donnant leur concert de blue grass sur le trottoir au profit d'associations caritatives.

La famille enseigne la musique dans la joie, cultive ses légumes bio et leur maison sert de temps à autre de centre taoiste.

Un raccourci d'une certaine Californie !

Friday, November 05, 2010

Un dernier p'tit coup pour le plaisir


mais surtout si vous avez le temps, allez voir les autres photos de folie de la parade sur le Chronicle

Wednesday, November 03, 2010

Même le sérieux musée de Young...



Même le sérieux musée de Young avait été pris par la folie Giants !

Tuesday, November 02, 2010


Ils ont gagné!
La ville exulte, le Chronicle est tout orange, L'Equipe en parle et même le Monde qui met en ligne la video!
Ils ont gagné les World series !


Petite mise au point pour ceux qui croiraient qu'ils sont champions du monde (comme le dit abusivement la video). Il s'agit en fait de la finale d'une compétition purement nord-américaine, dont le déroulement apparaît aussi complexe pour un non américain que les règles du jeu.
Il y a deux ligues américaines de base-ball, la ligue nationale et la ligue américaine. Chacune a son championnat et à la fin les champions de chaque ligue se rencontrent pour la finale de la ligue majeure de Baseball (MLB). Cette finale se joue en sept matches, et la première équipe qui a gagné quatre matches remporte le titre.

Ce fut lundi soir le match décisif au Texas , le cinquième de la série. Les Giants ont même eu la sagesse de gagner ce match décisif la veille des élections qui les auraient balayés de l'espace médiatique.

Saturday, October 30, 2010

Halloween gonflable

Photo C. Delfino
Halloween en temps de crise, ce sont des structures gonflées à partir de 17 heures seulement par mesure d'economie, mais c'est Halloween quand même!

Wednesday, October 27, 2010

Les Giants


Les Giants jouent les World series. Une folie orange se déverse sur la ville, autour du park AT&T, et dans toute la ville. Des hommes, des femmes se jettent à la fin des matches dans les rues en hurlant de joie.
J'aime le basket, un jeu défini dans le temps et dans l'espace, dans lequel dix joueurs combinent vitesse, adresse et stratégie, tout le contraire du baseball avec ses brefs instants de jeu entrecoupés d'interminables phases inactives. Je n'ai d'ailleurs jamais rencontré de Français (mais il doit bien en exister quelques-uns) fans.
Pourtant chaque fois que des amis m'ont emmenée au AT&T Park, je ne l'ai jamais regretté. Moyennant une petite révision au début de chaque match, j'arrive à comprendre ce qui se passe à défaut de m'y intéresser vraiment..
Photo Chronicle
Pour moi, le plaisir est ailleurs. Cet immense stade de 40 000 places est un vrai milieu de vie avec une réelle émotion. Le spectacle est dans les gradins et les coursives: les arrivées furtives à la dernière minute directement depuis le travail ou l'école (je n'ai jamais compris comment on pouvait remplir un stade comme ça parfois en plein après-midi d'un jour ouvrable), des complicités familiales, les départs tête basse un peu avant la fin les mauvais jours ( quand tout est perdu , on ne va pas en plus perdre un temps fou pour sortir du parking !) les messages personnels sur le grand écran, avec demandes en mariage où le prétendant qui se jette à genoux aux pieds de sa bien-aimée avec son écrin ! C'est tout ça les Giants.
Le hasard a fait que j'avais été invitée au premier match de reprise des Giants après le 11 septembre 2001. Ce jour là, pas de d'orange, mais une marée de T-shirts blancs "United we stand". Phyllis Wattis , une très vieille dame philanthrope bien connue, circulait dans son fauteuil électrique en répétant :"il faut continuer à vivre et le montrer". Entre les innings, tout le stade s'immobilisait pour des chants, la main sur le cœur. Le park était comme une Cathédrale.
Oui, les Giants, c'est un peu l'humeur de la ville.

Tuesday, October 19, 2010

Dans le bus 45...

Le 45 qui traverse Chinatown est souvent bondé et aux arrêts du quartier, beaucoup de voyageurs se pressent pour monter dans la bousculade. A chaque fois, je ne peux m'empêcher de penser à Edward Hall et à sa proxémie (oui, c'est snob! pour faire simple, la proximité supportable entre les individus dans la vie courante). Pour lui, elle varie suivant les cultures et on peut vérifier tous les jours à la montée dans l'autobus que cette distance est plus faible chez les Asiatiques que chez les Anglo-saxons...
A l'avant du bus, comme dans tous les autres, des sièges sont réservés aux handicapés et aux personnes âgées.

Une jeune chinoise, avec un très petit bébé, s'assied précipitamment à côté d'une caucasienne (dans la France profonde, on dit plutôt de race blanche) à cheveux blancs juste avant une autre dame âgée caucasienne tout à fait valide.
La caucasienne assise indique la pancarte à la mère chinoise d'un coup de tête : vous n'avez pas à être assise ici.


La chinoise maugrée : j'estime qu'avec le bébé...
La caucasienne assise à la caucasienne debout : qu'est ce que vous attendez pour lui demander la place...?
La caucasienne debout à la caucasienne assise: non, non, c'est très bien comme ça, qu'elle reste assise avec le bébé.
La caucasienne assise à la caucasienne debout, dix décibels au-dessus : c'est ça, soutenez les Chinois, ils sont déjà d'une arrogance... Ne venez pas vous étonner après qu'ils se croient tout permis...
On a passé le tunnel de Stockton ; à Union square, la caucasienne assise descend, l'autre s'assied.
Fin de l'épisode.

Saturday, October 16, 2010

Tradition et modernité dans le quartier japonais

Je l'ai déjà dit, j'ai toujours aimé le climat feutré et dépaysant du Japan Center .
J'y suis retournée pour le film et j'ai retrouvé le mall identique à lui-même, très traditionnel, figé, avec toujours de jolis objets dans les boutiques , le Japon d'hier.
Une démonstration d'ikebana s'y tenait, réalisée par des Japonaises de San Francisco avec en tête Madame Tada, toujours là, toujours très belle.


Photo Manuel Guerzoni
Ça aurait été le moment de l'interviewer sur sa vie depuis son arrivée aux Etats-Unis avant la seconde guerre mondiale (oui), mais nous n'avons réussi qu'à créer "un incident". La démonstration était en fait en l'honneur d'un grand maître venu du Japon et il était impensable que ces dames parlent si le grand maître n'était pas interviewé. Lequel grand maître ne parlait ni ne comprenait un mot d'anglais....
Il y avait aussi une belle exposition d'origami par une sansei (une nippo-américaine de 3ème génération) qui perpétue l'art de ses ancêtres.

(L'escargot est fait à partir d'une seule feuille par simple (!) pliage et sans aucun coup de ciseau)

Emmenés par notre accompagnateur, Tak Matsuba, il nous a suffi de traverser Post street pour nous retrouver dans le Japon d'aujourdhui, celui de la boutique New people, avec ses vendeuses habillées comme dans les Mangas,
et cette vue composite paradoxale: celle de la Pagode et de la vitrine...
Tak nous a ensuite montré son restaurant Bushi-Tei lui aussi en rupture avec la tradition japonaise au point d'être répertorié au guide Michelin pour sa cuisine franco-californienne. Pourtant, le bois des murs provient d'une maison démollie au Japon dont l'image est conservée sur le mur.

Tak Matsuba: Photo Manuel Guerzoni
Etonnant brassage dans le temps et dans l'espace...

Tuesday, October 12, 2010

Les drapeaux du quartier chinois

Touriste ou résident, vous êtes tous passés dans Chinatown, le vieux quartier chinois. Avez-vous remarqué les drapeaux? Peut-être pas.

A côté du drapeau américain omniprésent, on trouve tantôt le drapeau de Taiwan, rouge, avec un rectangle bleu en haut à gauche garni d'un soleil blanc, tantôt le drapeau de la République populaire de Chine, tout rouge avec les étoiles.

Un vieux Chinois du quartier raconte qu'au début, tous les drapeaux chinois étaient ceux de Taiwan et que l'apparition du premier drapeau de la république populaire avait créé une certaine stupeur car elle se situait encore dans le contexte de la phobie communiste des Américains. Puis timidement, leur nombre a augmenté et les tensions entre les deux communautés chinoises se sont apaisées.
Tout est bien qui finit bien puisque maintenant San Francisco est la sister-city de Shangaï (comme elle est d'ailleurs la sister-city de Paris).
Pour couronner le tout Gavin Newsom, le maire, a hissé lui-même, le drapeau de la Chine populaire au Civic center pour annoncer les commémorations du 60è anniversaire de la République populaire le 1er octobre 2009.

Wednesday, October 06, 2010

Geneline fait son cinéma au café de Flore

Au croisement de Market et Noe, le café de Flore (photographié ici le jour de Harvey Milk) est un lieu de rencontre incontournable pour les gays, mais pas seulement pour eux.
Ce 2 octobre, il annonce un événement spécial!

Le tournage d'une interview pour un film


Il s'agit de " San Francisco beyond the postcard", un documentaire sur la ville réalisé par Christian Jeunet et auquel participe Geneline.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller sur le site www.sanfranciscothemovie.com et vous y trouverez un teaser réalisé à partir des premières séquences tournées en mai.
C'est parti !

Saturday, October 02, 2010

Avec qui...

Photo Manuel Guerzoni

Avec qui voulez-vous lutter? Avec le bleu ou avec le noir?
Il s'agit de masques de combat pour catch mexicain. Vous êtes intéressé(e)? Une boutique spécialisée vous attend au croisement de la 24th et de South Van Ness!

Friday, September 24, 2010

Lynmar

Depuis de nombreuses années, j'ai un réflexe quand je me sens un peu noyée devant une carte des vins californiens : je prends un Lynmar, rouge, rosé ou blanc, et ça a toujours été un grand suucès.
Depuis hier, grâce au tournage du film, le cru a pris pour moi une tout autre dimension. Nous étions à Sebastopol, au Nord de San Francisco, près de la Russian River, pour interviewer son propriétaire , Lynn Fritz, non pas sur son vin, mais sur les risques des tremblements de terre en particulier à San Francisco.

Après des années à la tête d'une entreprise de logistique internationale, Lynn a créé le Fritz Institut qui s'est attaché entre autres à la logistique humanitaire en cas de désastres tels que tremblements de terre, de tsunamis etc...
Dans ces cas là ce sont les plus démunis les plus touchés, d'où la nécessité de mettre en place avant la catastrophe des structures prêtes à intervenir.
Localement il s'est investi dans le BayPrep, c'est à dire la préparation de la Bay à l'éventualité du tremblement de terre. Son credo : ne pas se demander s'il y aura un tremblement de terre important dans la région, mais quand il aura lieu. Lynn est exaspéré du déni des San Franciscains face à ce risque et les interviews que nous menons en ce moment confirment tout à fait ses dires !

Au delà et autour de la discussion, il y avait le cadre magnifique de la propriété, avec ses fleurs et ses légumes , où tout est cultivé localement de A à Z (traduire de la graine à la récolte) et où se fait également une sélection des meilleures espèces dans le monde: par ex, ici, sa sélection d'ails. L'élite du bio!

Le site a tellement séduit les Japonais qu'ils y ont tourné le remake japonais de "Sideways".
Et pour finir, comme on était tout de même dans une winery, nous avons admiré les vignes avec le pourquoi et le comment des vendanges commençantes, les presses, les cuves ...

Et bien sûr la cave!
(Oui les tonneaux sont français!)
Le tout sous un soleil tout californien (même si ces dernières semaines, il était plus capricieux!) .
Le paradis, quoi!