Friday, November 16, 2012

Le "grand" sir Francis Drake

Pendant longtemps, Sir Francis Drake n'a été pour moi que le nom du grand boulevard qui traverse Marin vers Point Reyes. Il évoquait vaguement un grand navigateur  anglais qui aurait débarqué sur les côtes californiennes, mais pas à San Francisco parce que le brouillard lui avait fait rater l'entrée de la baie. Ça se tenait, non ?


Et puis voilà que les autorités ont tranché après 433 ans de polémique et 60 ans de recherche historique entre les différentes hypothèses sur le lieu de débarquement de Francis Drake  quelque part entre San Diego et l'Alaska... Du coup, j'ai regardé de plus près.
Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur vient de faire de Drakes Cove à Point Reyes un landmark, comme étant le lieu où Drake à la suite d'une avarie accosta en 1579. On raconte qu'il rencontra les locaux, peut-être les Miwok, ne créa pas d'installation, se contentant de réparer son bateau et de  fixer sur un arbre  une plaque de cuivre faisant de la Californie une terre de sa Majesté Elisabeth d'Angleterre, la nouvelle Albion avant de repartir.



Il avait été un marin précoce, embarquant à 12 ans, capitaine de vaisseau à 15 et prit la direction d'un bateau à 20 ans.

La carte de ses explorations est impressionnante, non? Notez bien qu'il a passé entre autres le Détroit de Magellan...

Mais quand on regarde de plus près, l'image du grand homme est pour le moins ternie.
Pour faire court : après une phase d'activité centrée sur le commerce des esclaves, il a reçu en 1570 de la reine d'Angleterre ses lettres de marque, l'autorisant à courir le monde en son nom pour piller bateaux, colonies, en particulier en Amérique latine  et il revint avec des bateaux remplis d'or.
A son retour , le 4 avril 1581, la Reine monta à bord de son bateau, le Golden Hind, et l'anoblit.
Ils n'ont honte de rien ces Anglais!

Friday, November 02, 2012

Et de deux !

Les Giants ont gagné cette année encore les World series en baseball, ce sport des présidents américains comme le rappelle le Monde (Quid d'Obama le basketteur?), en écrasant Detroit 4 victoires à 0.
Et cette année encore, Sandy ou pas, élections ou pas, ce fut le délire en ville.




Chacun à sa façon ! 


Photos Chronicle
Et c'est Tony Bennett, autre icône de la ville (vous vous rappelez, I left my heart...) qui a clos les festivités avec ses 85 printemps.