Tuesday, November 21, 2006

Tout a une fin...

J’aurais eu encore beaucoup de plaisir à vous présenter le BART qui plonge sous la baie, le Palace Hotel, le Bay Trail qui permet de faire le tour de la baie en vélo, le Ferry Building, la vente de volailles vivantes sur Stockton, le kayak sur la baie au clair de lune, les street-cars, les jardins suspendus du Financial district, des temples de Chinatown, les connus et les moins connus, la boutique d'aquariophilie sur Clement, la Swedenborgian Church et bien d'autres sujets encore...
Mais tout doit avoir une fin (cf), même les bonnes choses..
Merci aux milliers d'accros de la ville qui sont venus partager ma passion à partir de 80 pays, (certains depuis Beyrouth en pleine guerre) parce qu’ils ont laissé leur cœur à San Francisco comme dit la chanson, ou parce qu’ils en ont rêvé… Avec beaucoup de nostalgie...

Thursday, November 16, 2006

Survol

Il ya plusieurs façons de survoler la baie.
- avec les blue Angels, pendant la Fleet week, la première semaine d'octobre. Mais de toutes façons, c'est trop tard pour cette année et ce n'est pas donné à tout le monde!
- en hélicoptère, ou en hydravion , à partir de Sausalito. Ce n'est pas donné non plus mais ça vaut la peine. Photos Jacques Garmier (les 2 du haut)

Monday, November 13, 2006

Yaka

Mes amis habitent une de ces maisons accrochées à la colline, sans garage, et très rapidement, le problème du stationnement est devenu un cauchemar.
La solution est théoriquement simple. Puisque la maison est construite directement sur le roc, «il suffit» de creuser la colline sous la maison. Qu'à cela ne tienne...
Des petites entreprises se sont spécialisées dans ce genre de projets.

Thursday, November 09, 2006

Ce train sifflera trois frois…

Et même plus. Heureusement, car il s’agit du Caltrain qui relie San Francisco à San Jose en traversant toute la Silicon Valley avec des passages à niveau non gardés et leur cortège d'accidents.. Ce train aux wagons massifs à deux étages et aux petites fenêtres qui lui donnent des allures de bétaillère ralentit avant chaque passage à niveau et hulule pour annoncer son arrivée. Pas étonnant qu’il faille une heure (si vous avez le "bullet"!), voire une heure et demie pour faire les 48 miles (77 km ) qui séparent les deux villes.
Pas étonnant non plus que la 101 et la 280, les deux autoroutes qui descendent de San Francisco vers San Jose soient souvent au bord de l’asphyxie!
Photos Wikipedia

Monday, November 06, 2006

Tout et son contraire…

Nancy Pelosi, la congresswoman de San Francisco qui a de bonnes chances de présider la Chambre des Représentants si demain les Démocrates l’emportent aux élections, a fait une allusion publique aux « San Francisco values ». Du coup chacun y va de son petit couplet sur les valeurs en question.
- La religion ? alors que l’ancien archevêque de San Francisco est maintenant le bras droit de Benoît XVI, tandis que les sœurs de la Perpétuelle Indulgence affichent dans les rues leur anti-conformisme ?
- Une ville ouverte aux Immigrants ? Mais qui élit comme maire Gavin Newson un San Franciscain de 5è genération ?
- Une ville anti-militariste qui a « chassé » l’armée de la baie dans les années 80 ? Mais où près d’un million de gens assistent chaque année aux performances des Blue Angels pendant la Fleet week … On pourrait continuer…
D’aucuns diraient : San Francisco, une ville un peu schizophrène…
Mais avec sa congresswoman caucasienne mariée depuis 43 ans avec le même homme dont elle a 5 enfants, et un chef de police qui est une lesbienne d’origine chinoise élevée à North Beach, on comprend que la valeur la plus unanimement reconnue dans la ville soit en fait «la liberté d’y être soi-même…»!

Saturday, November 04, 2006

Angel Island

Quand on descend sur Hyde Street en cable-car, tout le monde n'a d'yeux que pour Alcatraz et personne ne voit l'autre île de la baie, juste en arrière : Angel Island.
On l’appelle souvent l'Ellis Island of the West. Pourtant en dehors du fait que c’étaient les deux portes d’entrée de l’immigration américaine, tout les oppose. Si Ellis Island devant NewYork était une porte largement ouverte à l’émigration et a gardé trace de tous ses entrants, Angel Island a surtout servi à limiter l’entrée des Asiatiques, en particulier des Chinois qui furent parqués là durant des mois dans des conditions inhumaines dans les années 1910/40.
Ellis Island, toute plate, émerge à peine de l’eau tandis qu’Angel Island se dresse dans la baie.
Ellis Island est une sorte de sanctuaire, tournée vers le passé. Angel Island vit dans le présent, devenue un State Park: tous les week-ends, des cohortes joyeuses embarquent gaiement à San Francisco et surtout à Tiburon sur les ferries, la glacière ou le vélo à la main. Beaucoup font le tour de l'île qui leur offre une vue de 360° sur la baie, et un des plus beaux panaromas de la ville. Et à 5 heures, tout ce petit monde, rougi par le soleil et par l'air frais, se presse pour rentrer sur la terre ferme par le dernier bateau. (vues de Angel Island)

Tuesday, October 31, 2006

Happy Halloween!

Et c'est bien sùr la fête ce soir sur Castro, même si cette année pourrait être différente.. (lire)

Monday, October 30, 2006

Citrouilles

On en voit partout en ce moment....ici et là-bas.

Sunday, October 29, 2006

Une affaire de cœurs

Il est au coin de Union Square, en face de chez Borders (les Américains diraient au coin Nord-Ouest) et a fait partie d'une grande opération commencée en Avril 2004 lancée par la San Francisco General Hospital Foundation. Son but : lever 1 000 000 $ pour le General Medical Center (site) . Le point de départ : demander à plus de 130 artistes reconnus de décorer un cœur (jetez un coup d'oeil à la rubrique "artists " dans le site). Les œuvres ont été exposées progressivement dans la ville pendant des mois sur les places, dans les rues etc...La mise aux enchères a eu lieu au cours de 2005.
Résultat: plus de 2 000 000$ ont été levés ainsi et un livre a été publié.Vous en retrouverez ici et là dans de grandes entreprises, ou par surprise comme moi dans un jardin au hasard de vos balades...

Tuesday, October 24, 2006

Tordue pour tordue

Tordue pour tordue, moi je préfère Broderick Street (entre Broadway et Green) à Lombard Street avec ses hortensias et ses touristes, vendue pour être " la rue la plus tortueuse du monde ". La mienne est tellement plus mignonne et intime, (attention, elle se termine en cul de sac sur un parking, alors ne louez pas une limousine pour la descendre, vous ne pourriez pas faire demi tour.. et donc ne jamais remonter!)

Saturday, October 21, 2006

Murals

Des murals, il y en a dans toute la ville, j'adore!
Si vous les aimez bien style latinos, aux couleurs vives, au trait naïf et au militantisme souvent féroce, allez sur la 24th street entre South Van Ness et Guerrero street, sans oublier la petite Balmy Alley.Si vous les préférez plus modernes et plus durs, voyez ceux de Clarion street à l'angle de Valencia street (même si le poste de police n'est pas loin, n'attendez pas la tombée de la nuit!)
Enfin, si le grandiose est votre truc, rendez-vous au City College sur Ocean avenue pour voir celui de Diego Rivera.
N'oubliez quand même pas celui qui est au coin de Stockton et Broadway, c'est mon préféré, même s'il est en cours de restauration...

Wednesday, October 18, 2006

La Xanadu Gallery

Je sais bien que ce n'est pas la même époque, mais pour moi, le MOMA de Mario Botta ne fait pas le poids face à l'harmonie de cette façade. Franck Lloyd Wright signe là en 1948 un petit bijou, le V.C.Morris Gift Shop, actuellement la Xanadu Gallery, avec sa rampe intérieure hélicoïdale et les luminaires d'époque. Il faut penser que Maiden Lane n'avait certainement rien à voir à l'époque avec cette large allée piétonnière actuelle, difficile d'imaginer le centre en ce temps-là. La galerie d'antiquités est ouverte au public.

Saturday, October 14, 2006

Deux pour le prix d'un?

Only in San Francisco, le MOMA ? monsieur Botta me feriez-vous mentir?
Le MOMA (1994)
La cathédrale d'Evry (1994)

Wednesday, October 11, 2006

Le Chronicle veille pour vous!

Les mauvaises langues disent du San Francisco Chronicle, "le" quotidien du matin de la ville, qu'il copie ses informations "sérieuses" dans le New York Times. Elles ajoutent que, pour le reste, il a pour objectif (ou pour effet) de conforter les San Franciscains dans l'idée qu'ils vivent dans le meilleur endroit du monde.
Mais qui aime bien châtie bien. Il a chaque jour une rubrique, le Chronicle Watch, faisant l'inventaire de ce qui ne va pas en ville en matière de service public ; un nid de poule, une signalisation mal entretenue, un écoulement d'eau sous un tunnel.... Chaque incident est signalé au service municipal compétent par le journal qui publie le nom de la personne responsable, avec adresses postale et électronique, éventuellement son numéro de téléphone, avec de temps à autre des rappels si la réparation n'a pas été faite, avec le nombre de jours de négligence....
Et si on instituait ça en France?

Saturday, October 07, 2006

Quand San Francisco joue à Los Angeles...

La palmomania qui se manifeste dans la ville ces derniers temps lui donne des petits airs de Los Angeles. Mais rassurez-vous, c'est juste pour rire!

Wednesday, October 04, 2006

l' Eclipse dans l'hôtel

Le Hyatt Regency est assurément devenu l'un des lieux incontournables de San Francisco. Le building reste en apparence anodin, inséré dans le quartier d'Embarcadero si vous ne prenez pas le temps d'y rentrer. Mais à l'intérieur l'effet est saisissant, quand on se tient dans ce volume particulier de l´atrium vertigineux de 17 étages avec sa sculpture sphérique. Fameuse, cette 'Eclipse' du sculpteur Charles Perry, le roi de la sculture cinétique, un fou de mathématiques le gars! L'effet est trés réussi, la lumière joue dans les lames de la sculpture, on ne se lasse pas! N'oubliez pas de faire un petit tour au restaurant l'Equinoxe tout en haut, il y a un panorama impressionnant sur la ville.

Sunday, October 01, 2006

Ross Alley

Petit tour à Ross Alley, une de ces ruelles du vieux Chinatown, telles qu’elles étaient au moment de la ruée vers l’or, si étroites qu’une voiture ne peut y entrer, la lumière non plus d’ailleurs. La plus attrayante sans doute, avec son fleuriste qui pour les grandes occasions fait des bouquets de fleurs artificielles avec des billets de banque, et surtout sa fabrique de « fortune-cookies » qui déverse dans la rue de bonnes odeurs de pâte sablée. Une once de douceur dans un monde de brute !

Nota: Non, l'invention de ces petits gâteaux cachant un message sur une bande de papier ne vient pas de Chine. Elle vient... de San Francisco, juste après la première guerre mondiale! Et la machine qui permet de les faire (presque) automatiquement ne date que de 1964.
Si vous voulez que le petit papier à l’intérieur de vos Fortune-cookies soit coquin, demandez des French Fortune cookies.

Wednesday, September 27, 2006

La bande des quatre

Aucun chercheur d’or n’a laissé son nom dans l’histoire pour avoir fait fortune avec le précieux métal, par contre tout le monde ici les connaît, au moins parce que leurs noms sont attachés maintenant à des bâtiments : l’hôtel Mark Hopkins, l’hôtel Huntington, la galerie Crocker et, dernière mais pas la moindre, l’Université de Stanford.
Qui étaient ces quatre qu’on a appelés les big four? Les vrais gagnants de la ruée vers l’or , ceux qui ont réalisé très vite que toute cette masse humaine devait être nourrie, équipée et plus encore, transportée et qu’il y avait là des «affaires à faire »...
Arrivés en Californie en bateau au début des années 1850, Mark Hopkins, Collins Huntington, Charles Crocker et Leland Stanford , sans doute le plus brillant des quatre, ont été les premiers grands entrepreneurs de la région. Après avoir fait du «business» à Sacramento, ils se lancèrent dans la construction du train qui traversait tout l’ouest, Rocheuses et Sierra Nevada jusqu’à Sacramento.
Quand tout a été achevé en 1869, il fallait 6 jours et demi pour passer d’une côte à l’autre (à comparer avec la traversée du pays en wagons à cheval, au trajet en bateau avec traversée par la terre l’isthme de Panama pour passer de l’Atlantique au Pacifique, ou au trajet des bateaux qui faisaient le tour par le Cap Horn….)
Le père du projet était Théodore Judah, mais écœuré par les méthodes de la bande des quatre,il vendit ses parts et quitta le projet.
Car les quatre étaient quelque peu approximatifs sur la morale : ils ont corrompu géologues et experts, faisant surestimer les frais (en remplaçant les plaines par des montagnes sur les devis !) et exploité les immigrés chinois pour arriver à leur faire poser 530 miles de rails en 293 jours ! Bref, des requins d’envergure...

Saturday, September 23, 2006

Le chemin de la rivière Lobos

En bordure Nord du Presidio, vers la 15ème rue, au fond d'une aire en friche avec un parking devant un hopital desaffecté, commence un sentier boisé aménagé qui descend doucement sur un petit vallon, où la rivière Lobos prend sa source (hélas protégée par un vilain grillage jusqu'a la route... et l’accès en est seulement possible sur rendez-vous).
Petit ruisseau, elle grossit peu à peu, passe sous la route, serpente sous la végétation aquatique avant de se jeter un kilomètre plus loin dans l’océan, à l’extrémité Sud de Baker Beach. Ce chemin botanique restituant la flore initiale du coin a été aménagé par des bénévoles; il est très fréquenté par les écoles car il représente un écosysteme complet en réduction. Mais la balade dans le vallon est pleine de charme, suivez la petite rivière le plus loin possible avant de rejoindre le Pacifique vers la droite à travers les pins.

Thursday, September 21, 2006

Grace cathedral

Vue de loin, elle ressemble à Notre-Dame de Paris (non, ce n'est pas un hasard). De plus près, elle a un petit air pas terminé, avec un portail qui attire l'œil : c'est une copie (réalisée avec les mêmes moules) du portail du baptistère de Florence par Ghiberti. En entrant, on trouve un labyrinthe de méditation copié sur celui de Chartres.Pas très original tout ça! Mais quelle autre cathédrale présente des fresques historiques modernes (la création des Nations Unies en 1945), et plus particuliers encore, deux vitraux de la nef figurant Einstein et Amstrong, (les premiers tout en haut à gauche et à droite). Only in San Francisco, non?

Monday, September 18, 2006

Liberty street

Ce que j'aime de Liberty street, c'est l'harmonie de ce petit coin de Noe Valley. J'ai toujours imaginé l'une de ses maisons comme le théatre du dernier roman d'Armistead Maupin...
La rue commence à l'angle de Castro street, dans le quartier gay, par une succession de ravissantes maisons victoriennes parfaites, peintures pimpantes, jasmin grimpant, sous la blancheur éblouissante de la lumière (le mois de septembre est souvent magnifique ici). Puis une grande volée de marches, et du sommet on découvre la petite vallée d'un côté, et de l'autre la baie et le quartier Mission. L'atmosphère change peu à peu, Liberty se divise encore, quelques escaliers plus loin, pour atteindre le quartier mexicain.

Thursday, September 14, 2006

La bière à San Francisco

Avez-vous dégusté la bière de San Francisco? Il y a quelques brasseries artisanales dans la ville, et on peut parfois apercevoir les alambics dans les restaurants (Thirsty Bear par exemple à coté du MOMA). Mais la bière Only in San Francisco c'est Anchor Brewing. Cette petite brasserie, créée en 1896, se targue d'être la fondatrice de la bière artisanale en Californie. Jusque là, la bière venait de la côte est, souvent via le cap Horn. D'incendies en tremblements de terre, l'entreprise a connu des hauts et des bas, avant de se développer vraiment sous la houlette d'un jeune diplômé de Stanford dans les années 60. La petite fabrique est localisée sur Mariposa Street ; elle concocte et produit huit bières différentes, et quelques alcools dérivés. Dave vous y accueille pour parler de leurs produits, des conceptions et des goûts différents de leurs bières, de leur passion pour le métier. Bien plus tard, après quelques coups généreux de manettes, histoire de goûter et de comparer tous les breuvages, il vous emmènera humer les superbes alambics de cuivre et vous conduira vers les grands bacs mousseux, le stock des herbes odorantes, et enfin la petite usine d'embouteillage.
Il faut prendre rendez-vous, mais même si vous croyez ne pas aimer la bière, n'hésitez pas!

Monday, September 11, 2006

Jamais en France !

Les « Français de France » n’en croient pas leurs yeux quand on leur montre les nombreux carrefours avec 4 stops . Tout le monde s’arrête et c’est le premier arrivé qui repart ! Oui, oui, ça marche !

Friday, September 08, 2006

Baker beach

Baker beach est la plus belle plage de San Francisco avec cette vue splendide du Golden Gate Bridge. et aussi la plus typique de la ville par la population qui la fréquente....Comme sur toutes les autres plages et malgré le vent, s'y retrouvent des familles, des propriétaires de chiens, des pêcheurs en grosse parka et cuissardes debout dans les vagues, mais c'est aussi la plage nudiste des gays. Les plus âgés l'arpentent de l'eau vers le haut ; d'autres, plus discrets, se montrent un peu quand même.
Le plus déroutant dans ce lieu,c'est la diversité des estivants qui s'y côtoient dans la plus parfaite indifférence....

Monday, September 04, 2006

Ben,oui!

Ce qui devait bien arriver un jour arriva : Geneline et les siens, par vagues successives, ont quitté finalement San Francisco pour l'Europe. Pire, Gene et Line ne sont plus dans le même pays!
Le sevrage est rude, alors je me soigne!
1) Mes ordinateurs s’ouvrent sur la page météo de San Francisco.
2) J’ai mis le site du Chronicle www.sfgate.com dans mes favoris.
3) Et comme j’ai encore beaucoup de choses à dire sur cette ville, j’ai décidé de ne pas fermer ce blog tout de suite.
Bonne rentrée à tous, sur tous les continents…. Et à très bientôt!...

Thursday, July 27, 2006

San Francisco à Paris

Je pars en vacances pour quelques semaines, mais en cherchant bien, il y a toujours moyen d'être à San Francisco, même dans Paris!Bon été et à très bientôt!
Restaurant San Francisco: 1 rue Mirabeau 75016
Librairie SF book CO :17 rue Monsieur le Prince Paris 75006

Saturday, July 22, 2006

Le dollar des sables

Les accros arpentent la grande plage sur le Pacifique pour trouver intacts ces oursins particuliers, aplatis et sans piquants de grande taille. Certains leur mettent un ruban rouge et vert pour les suspendre dans les arbres de Noël.

Wednesday, July 19, 2006

Oak X Divisadero

Ma voiture est sale. Il a plu assez pour y coller la poussière mais pas assez pour la laver, l’intérieur a accumulé le sable de la plage et les miettes du goûter des enfants, les enjoliveurs sont incrustés de crasse. J’ai honte! Heureusement, il y a le car-wash au coin de Oak et de Divisadero, classé meilleur car-wash de la ville par les lecteurs du Chronicle.
J’avance la voiture sur le parking et la laisse moteur tournant. Je choisis mon programme de lavage en précisant la senteur du produit de nettoyage, menthe, citron, jasmin etc... ! J'ai un petit quart d’heure pour payer et m’installer sur l'un des bancs au soleil afin de regarder le ballet des uniformes noirs et rouges, cela me fascine toujours!
Quatre tubes d’aspirateurs se précipitent à ses portières. Elle est ensuite shampooinée avant qu'un chauffeur la mène dans le tunnel de lavage. A sa sortie, dégoulinante, elle est prise en mains par quatre nouveaux équipiers qui l’essuient, la bichonnent, astiquent les roues, tandis que deux autres, pulvérisateurs à la main frottent l’intérieur : vitres et portières, pare-brise avant et arrière, tableau de bord. C’est déjà fini. Je remonte dedans, elle rutile, elle sent bon…..