Sunday, September 27, 2009

Donald Fisher

photo du Chronicle
Don Fisher, une des grandes figures de San Francisco, vient de disparaître.
Grande figure de la ville, pourquoi?
D'abord, c'était un authentique San Franciscain.
Ensuite , ce fut le type même de l'"entrepreneur" comme on les aime ici : alors que rien dans sa carrière ne l'y avait prédisposé jusque là, il a ouvert avec sa femme Doris une boutique de vêtements sur Ocean Street en 1969 et à partir de là a construit l'empire GAP sur 25 pays dans le monde, créant même ses propres concurrents : entre autres, Old Navy, la formule bon marché, et Banana Republic.
C'était aussi un grand nom de la philanthropie san franciscaine, en particulier en matière d'éducation (il a par exemple créé la fondation KIPP pour aider l'accès à l'éducation des populations moins favorisées).
Enfin c'était un collectionneur d'œuvres d'art exceptionnel. Pendant longtemps peu de gens ont vu sa collection, tous étaient admiratifs. Un projet de Musée Fisher avait été envisagé au sein du parc du Presidio, mais finalement les 1100 pièces de sa collection rejoindront le MOMA en faisant un musée de tout premier ordre dans le monde pour la peinture du XXè siècle. .

Friday, September 18, 2009

Le street car italo-américain

Italy, USA lapel pin
Ce que j'aime bien chez les Américains, c'est leur aisance et leur plaisir à naviguer entre leur(s) pays d'origine et leur nationalité : ils savent être tranquillement irlando-américain , italo-américain, (franco-américain, c'est plus rare) .La fréquence et la diversité des cross-flags pins le montrent bien.
Dans le même ordre d'idée (enfin...si on veut !) parmi les street-cars de la ligne F , authentiques véhicules de la première moitié du XXè siècle, rachetés dans le monde entier par la ville, mon préféré est celui de Milan, concu par Peter Witts à Cleveland. Il en existe une dizaine d'exemplaires dans San Fancisco : aucun risque en regardant bien de ne pas en voir un sur Market.
L'extérieur est simplement désuet.

Mais montez et détaillez l'intérieur...

En bon français, "il est interdit de cracher".

Durant la marche, se tenir aux poignées.

Sortie
Délicieux, non?

Saturday, September 12, 2009

Le pays où l'on n'arrive jamais

La maison est bourgeoise mais discrète, au bord de la route à Yountville dans la Napa Valley.

En fait, il s'agit de la French Laundry (oui, la Blanchisserie Française), un restaurant répertorié parmi les grandes tables du monde (148 dans le monde, 13 pour l'ensemble des Etats-Unis). Petit clin d'œil au nom, un peu snob vous en conviendrez, le logo de la maison est ... une épingle à linge.

Le cadre est agréable et idéal pour prendre un verre avant le repas.


C'est tentant, non? Mais il n'y a que 15 tables et 60 couverts : du coup, essayer d'y faire une réservation relève du parcours du combattant et se solde très généralement par un échec. Les réservations sont ouvertes 60 jours à l'avance (pas deux mois, 60 jours!) et un quart d'heure après l'ouverture, c'est déjà complet. Renseignements pris sur place, on vous conseille d'appeler avec deux téléphones en parallèle, sans arrêt, de façon à saisir le créneau dès que la ligne se libère, d'accepter l'inscription sur la liste d'attente.... et d'être prêt à rester 3 heures à table.
C'est ainsi que des amis ont appris sur leur portable alors qu'ils étaient au milieu de nulle part qu'ils faisaient partie des heureux élus.
Elus pour quoi? La base de l'attraction, parce que c'en est une, est un menu à 9 plats qui change tous les jours, avec une version végétarienne.


Des saveurs, des senteurs, dues entre autres à l'utilisation des légumes et des herbes maison cultivés de l'autre côté de la route....

Avant de prendre votre décision, pensez tout de même aux 240$ du menu, sans oublier les petits suppléments, le vin (25$ le verre dans le jardin, 250$ la bouteille) le supplément foie gras (30$ pour une lichette).... Mais quand on a rêvé d'aller à la French Laundry, qu'on y est enfin, ce n'est pas pour lésiner.
Et puis, si vous n'y arrivez jamais, faites comme moi, allez voir le film Ratatouille en savourant le fait que les studios Pixar ont travaillé avec le chef Thomas Keller pour sa réalisation !

Sunday, September 06, 2009

La fontaine du Hyatt

Il paraît qu'elle existe depuis une éternité sur Stockton, à deux pas de Union Square et pourtant, ... je ne l'avais jamais vraiment vue. D'accord elle est moche, mais quand on commence à regarder les détails, c'est captivant. Une sorte de quizz sur la ville.


Thursday, September 03, 2009

La fin des sacs plastiques

La lutte contre les sacs plastiques est à la mode dans plusieurs pays avec des méthodes différentes : grands sacs de longue durée à un prix modique en France avec les sacs légers payants ; en Angleterre, on vous propose des sacs de longue durée payants, mais les sacs plastiques légers gratuits persistent, au mieux un peu cachés hypocritement sous la caisse
A San Francisco, le Supervisor Ross Mirkarimi a obtenu de haute lutte l'interdiction des sacs plastiques dans les supermarchés de San Francisco. Je suis tout de même bluffée du résultat! Pour un peu, on se lancerait dans une collection!

Il a lancé plus récemment une nouvelle campagne contre le "junk-mail", sans doute plus difficile à mener. Ce courrier indésirable représente 30% du courrier mondial et a été, à certaines époques, plus important à San Francisco que le courrier rapide.