Sunday, March 17, 2013

Les enfants gâtés de la Silicon Valley

Il y a vingt ans, la Silicon Valley était une agréable banlieue  d'une grande ville San Francisco génératrice d'emplois et chaque matin, sur la 280 et sur la 101, des flots de voiture montaient vers le nord : la densité du trafic était d'ailleurs une bonne mesure de l'activité économique sur des périodes un peu longues.
Et puis  est arrivée la bulle Internet, pourvoyeuse d'emplois dans la Vallée.  Beaucoup se sont installés sur place, profitant d'une météo toujours lumineuse (ceux qui ont passé des étés dans le brouillard de San Francisco verront bien de quoi je parle), d'un océan proche et d'une montagne pas trop loin pour skier au week-end. Pour inciter leur personnel à rester dans l'entreprise, les grands compagnies ont offert à leurs employés des avantages non seulement de salaires, mais aussi de qualité de vie dans le travail. Par exemple des services de restauration collectives, certes, mais de grande qualité ont remplacé les vulgaires cantines.


Et maintenant ces employés, surtout les plus jeunes, préfèrent habiter "à la capitale" où les soirées, les activités culturelles ou autres sont beaucoup nombreuses et dynamiques que dans la Vallée. Alors on a mis à leur disposition des navettes, toujours discrètes, blanches ou grises, à l'intérieur cossu et bien équipé, un bureau qui se déplace... pas de temps perdu.




Cette initiative n'est pas sans conséquence pour les "vrais" San Franciscains. Dans les quartiers résidentiels, le nombre de ces bus aux heures ouvrables agace. Mais surtout elle est en train de modifier la sociologie de certains quartiers. Les zones traversées par ces bus, par exemple Mission sur Valencia, proches de l'arrivée en ville des autoroutes qui viennent de la vallée, des quartiers traditionnellement  modestes et cosmopolites, voient leur valeur immobilière flamber. 
Ceci s'ajoutant aux conséquences de l'installation de Mission Bay sur sa périphérie, c'est une grande partie de la ville sud qui est en train de changer.

Thursday, March 07, 2013

Les Japonais américains et la deuxième guerre mondiale

Au cours d'ikenabana il y a une dizaine d'années, j'avais eu l'occasion de rencontrer des dames japonaises —pas très jeunes— qui étaient  à San Francisco au moment de  Pearl Harbour, avaient dû partir dans les camps et elles m'avaient raconté leurs vies là-bas. C'était surprenant de douleur modérée par la nature de ces dames japonaises..



A l'occasion des prix littéraires de l'année en France, j'ai découvert "Certaines n'avaient jamais vu la mer" et sa version originale (Buddha in the Attic) , et surtout la suite "Quand l'empereur était un Dieu" (When the Emperor was divine) qui a son point de départ à Berkeley écrits par une descendante de ces familles.
N'hésitez pas. C'est très riche.

Saturday, March 02, 2013

A vos agendas !

La semaine à venir va être chargée !


Le plus marquant sera sans doute le 5 avec la "mise à feu" de l'éclairage du Bay bridge ( bon , si vous êtes pris ce jour-là, pas de panique, le spectacle est prévu pour durer deux ans....et il sera visible en video le mardi 5 à 8.30 pm pacific time ).

Le 7, vous pourrez en savoir plus sur l'artiste du projet Leo Villareal , mais vous allez déjà sur le web pour vous faire une idée.

Le 10, c'est l'Extravaganzia de l'Exploratorium , à l'occasion de son "arrivée"sur le pier 15, et les Sunday streets qui ont bien sûr choisi pour ce week-end Embarcadero.

Notez déjà pour le 16, la dictée de la Baie,  car c'est  maintenant qu'il faut s'inscrire, s'il en est encore temps !

How the French Invented Love