Saturday, May 30, 2009

Dur, dur.....

Oui, dur, dur!..
1- La taxe est passée de 8,5% à 9,5% en ville. A Serramonte, un peu au sud sur la 280, à l'entrée du San Mateo county, avec son centre commercial énorme et ses vendeurs de voiture, elle était à 7,5, elle est maintenant à 9,25.
2- Il est inutile de chercher "le Monde" à San Francisco ; il n'est plus importé. Les accros de la version papier ont du mal à s'en remettre.
Mais une once de douceur dans ce monde de brutes : "il" est revenu sur les étals depuis que les taxes d'importation de 300% décidées en janvier à son encontre ont été supprimées.

Tuesday, May 26, 2009

Macaromania sur San Francisco

Il y a une quinzaine de jours, le Chronicle a consacré deux pleines pages à ces macarons français en forme de mini-hamburgers (sic! il n'y a que des Américains pour penser à ça!), avec des recettes et l'adresse des vendeurs sur la baie. Alors, au hasard de mes balades, j'ai testé ici et là (non, pas tous!) et pour moi, la palme va à Paulette, par la diversité et la qualité de ses choix .
Paulette, 437 Hayes St. (X Octavia).


Renseignement pris, les recettes sont celles de Christophe Michalak, le pâtissier d'Alain Ducasse(Plaza Athénée à Paris) formé entre autres chez Ladurée (le temple du macaron à Paris) et qui a exporté ses recettes à Los Angeles d'où les macarons arrivent tous les matins. Il vient régulièrement de France tester les produits finis et mettre au point de nouveaux goûts (le jasmin et la violette proposés en dégustation ne m'ont toutefois pas paru ... indispensables à la gamme!). Et enfin, j'ai appris que le macaron est sans gluten, une bonne nouvelle pour les allergiques souvent privés de dessert.
Les macarons seraient ici en train de détrôner les cupcakes. New-York capitale des cupcakes, San Francisco capitale des macarons. Jusqu'où ira se nicher l'éternelle rivalité entre les deux villes ?..

Sunday, May 24, 2009

Un awards-dinner, c'est quoi?

Le terme équivalent n'existe pas en français, le concept non plus.
Etymologiquement, c'est un dîner au cours duquel on décerne une récompense.
Concrètement, c'est un dîner de levée de fonds. De nombreuses institutions à but non lucratif, les "non-profits", y ont recours, avec des variantes.
La semaine dernière a eu lieu celui de l'Exploratorium. Les personnes honorées étaient quatre femmes ayant une position particulière dans le milieu scientifique : la première femme ingénieur chez IBM, une tête pensante de Google, une physicienne de pointe de Stanford et la présidente d'une grande université étrangère ; elles furent invitées après le repas à discuter sur l'estrade avec grand écran du pourquoi et du comment de leurs carrières.


Pour participer au dîner ( 700 convives), il en coûte si on vient à titre personnel 500$ par personne ; on peut aussi y être invité par une entreprise qui a acheté une table à laquelle elle convie qui elle veut.

Dans un cas comme dans l'autre, une partie des frais de participation est considérée (à juste titre!) comme une donation à l'institution et donc déductible des impôts.
Pas un concept français , je vous dis.

Wednesday, May 20, 2009

Le SFMOMA

Il y a bien longtemps que je n'avais pas remis les pieds au MOMA. D'abord parce que j'en voulais à Botta d'avoir repris le même thème architectural pour son bâtiment de San Francisco et la cathédrale d'Evry, ensuite je trouvais le bâtiment froid et les collections peu riches pour un bâtiment aussi spacieux.

Je n'y suis allée que poussée par Chuck, qui avait été emballé par l'exposition du sud-africain William Kentridge et ce fut une grande et agréable redécouverte.
Dès l'entrée, le grand hall, habillé des deux grands murals de Kerry James Marshall , avait perdu de son austérité rigide.


Quant à l'expo elle-même, difficile de la décrire, on ne peut que dire "allez-y !" (elle est encore là pour une grosse semaine) : impressionnante de force dans le dessin, d'originalité dans la technique d'animation au service de son message. Elle m'a immédiatement évoqué la BD d'Art Spiegelman, Maus : force, noir et blanc, thème politique et pourtant les techniques n'ont rien à voir.Celles de Kentridge sont époustoufflantes.

J'en ai profité pour aller voir le Roof garden, qui vient d'ouvrir, avec son mur de verre limitant l'espace extérieur avec de grandes sculptures à l'air libre (Calder, Moore...) et au-dessus, en toile de fond, une succession des grands types de gratte-ciels de San Francisco, sur un côté....

et sur l'autre...
Une exposition Goergia O'Keefe débute à la fin du mois...

Saturday, May 16, 2009

Et toc!

Vous enfilez tous les quarters nécessaires dans le parcmètre, mais vous oubliez un instant vos bons vieux réflexes.... et vous contentez de serrer le frein à main dans une rue légèrement en pente. Au retour, un mot doux vous attend sur le pare-brise, vous expliquant qu'il fallait tourner vos roues (oui, oui, je sais, vers le trottoir) et vous incitant fortement à contribuer aux finances locales pour la modique somme de US $45.
Leur facon de dire: Welcome back!

Wednesday, May 13, 2009

La grippe mexicaine au secours de l'économie San Franciscaine

Presque tous les jours, des bateaux de croisière, prévus pour aller à Acapulco, changent leurs plans et viennent décharger leurs milliers de clients pour grossir les rangs des touristes, par ailleurs plutôt rares. Même pour une escale de 24 heures, ils sont bienvenus....


Tuesday, May 12, 2009

Cerises, cerises....


Aujourd'hui,
- sur le Pier 39 ( Fisherman's wharf ) 9,90 $ / lb, soit 14,5 euros le kg
- à Whole Foods (Pacific heights) 6,99 $/lb, soit 9,5 euros le kg
- sur Stockton (Chinatown) 0,89 $/lb, soit 1,43 euros le kg

Monday, May 11, 2009

Back in the city!

Jet-lag ou pas, pour le premier dîner, il fallait que ce soit au Yacht-Club sur la Marina, juste histoire de reprendre ses marques avec les "fondamentaux".

La soirée était douce et même la lune, énorme, superbe, semblait dire "Welcome back!"

Saturday, May 02, 2009

J-6

J-6 avant le départ pour San Francisco .
Toute guillerette, je me prépare en parcourant le site du Chronicle . Pas étonnée d'y voir le point sur la grippe porcine-mexicaine-AH1N1 (C'est selon...): avec son dernier cas à Marin et les quelques écoles californiennes qui ferment au premier cas, on sent presque sa présence.
Par contre, une vraie surprise! la ville est envahie par.... les punaises de lit. Oui, vous avez bien lu le punaise-boom se répand sur la ville! et sur le site du journal, vous pourrez voir la photo d'une mère et de son petit.
Mon attachement inconditionnel à cette ville reste intact, mais tout de même, ça fait un peu désordre!