Les dog sitters

Depuis toujours, ils font partie du paysage des parcs san franciscains. La preuve.

De nombreuses agences existent. Vous voulez une idée des prix? 350$ par mois pour une balade journalière de 50 minutes avec les copains, 5 jours par semaine, pris et rendus à domicile, bien sûr.
Le concept s'installe doucettement en Europe, Mais je ne suis pas sûre que beaucoup de chiens français soient aussi zen pour attendre tranquillement leur copain qu'on est allé chercher à la maison. Question d'éducation.
Fait nouveau : avec la crise, de nombreux individuels proposent leur service.

Petit cours de culture san franciscaine

Quand on parle des cœurs à San Francisco, tout le monde pense : c'est à cause de "I left my heart in San Francisco". Bien sûr que oui. Mais il m'a semblé qu'un petit complément dans ce domaine n'était peut-être pas inutile.
Car il y a ceux pour lesquels la phrase n'évoque que les T-shirts du Pier 39. Heureusement ils sont peu nombreux !
Il y a ceux qui fredonnent un début de mélodie sur fond de la la la...
Les curieux ont recherché la totalité des paroles . Mais même parmi eux , beaucoup parlent de "I left my heart" DE Tony Bennett. Certes, c'est bien Bennett qui l'a lancé en 1962 et l'a même amené dans le hit-parade des singles américains, mais les paroles sont de Douglass Cross et la musique de George Corey (1954).. Il faut rendre à César...

Les cœurs de San Francisco version 2009

Depuis quelques mois, une nouvelle vague de cœurs est apparue dans San Francisco comme ici sur Union square . Même concept que les années précédentes : réalisés par des artistes locaux, exposés aux quatre coins de la ville, puis vendus aux enchères au profit du San Francisco General Hospiral.

C'est une variante locale de la Cow parade, lancée à Zurich en 1998 (elle ne s'appelait pas encore la Cow parade, mais Land in Sicht, la campagne en vue)


avant de se répandre dans le monde entier : des vaches en fibre de verre décorées et exposées un peu partout (je me rappelle il y a quelques années une bonne vache noire et blanche en haut d'un escalator dans Paris), toujours avec l'idée de lever des fonds pour de bonnes causes.

De nombreuses villes ont ensuite décliné l'idée comme Berlin avec des ours,



















ou Bath, au Royaume Uni, avec des cochons!











Les cœurs de San Francisco, c'est quand même mieux que les cochons anglais, non?

Saint John will I am Coltrane

Une église surprenante dans le bas de Fillmore ( au 1246) tout près de Yoshi's, la Saint John will I am Coltrane Church, dite encore Coltrane African Orthodox Church.

Installée dans une ancienne boutique dont elle a gardé l'aspect extérieur, elle présente un intérieur surprenant très coloré


Les services se caractérisent par une sorte de continuité entre les officiants et l'assistance, et la musique est prépondérante. Chacun est invité à participer avec ou sans instrument, en toute autonomie. Le résultat est assez surprenant.

Son nom fait référence à John Coltrane, le grand saxophoniste qui jouait avec Miles Davis avant de vivre une phase difficile de drogue et d'alcool. Il s'est lancé ensuite dans une quête spirituelle et considérait la musique comme un moyen de se rapprocher de Dieu.

John Coltrane Quintet

J'ai cherché - en vain- à expliciter vraiment l'origine du nom de l'église (certes, elle provient de la fusion de l'ancienne église Saint John et d'une autre église dédiée à Coltrane, mais...). Si vous en savez plus, éclairez-moi!

Le rendez-vous ad hoc

J'ai longtemps prôné le rendez-vous snob et feutré du lobby de l'hôtel Saint-Francis, mais depuis que Macy's a ouvert un Starbucks (que les anti-Starbucks me pardonnent, la perfection n'est de ce monde!) j'ai déplacé mes quartiers d'un quart de tour sur Union Square. Les amis de passage à qui on y donne rendez-vous sont moins intimidés qu'au Saint-Francis et heureux- moi aussi!- de la lumière et de la vue...
C'est vrai que l'été , ça peut aussi être comme ça!
Et puis, rien n'empêche pas d'aller faire un petit tour après au Saint-Francis, pour en goûter le charme, bien réel ....

Nopa

Hayes st est décidément une rue où on fait des découvertes sympas, par exemple Nopa, ce jeune restaurant au nord du Panhandle (Divisadero X Hayes). Cadre sobre et agréable, cuisine rustique et organique, atmosphère conviviale.

Et un vrai coup de cœur pour la mezzanine avec sa fresque de Brian Barneclo : plus san franciscaine que ça, tu meurs!