Wednesday, March 24, 2010

Savez-vous planter les choux?

Le phénomène couvait depuis plusieurs années : avoir son propre potager ou plutôt faire pousser ses légumes. Il peut y avoir une petite différence... Mais il est en pleine expansion .
La première manifestation bien visible a été en 1995, la création par Alice Waters, la grande prêtresse du bio de l'Edible garden, où les enfants d'une école de Berkeley viennent faire pousser des légumes, des fleurs et des arbres fruitiers et cuisinent ensuite leurs récoltes. Le but : avant tout leur apprendre à sortir du fast-food et à manger bio.
Parallèlement, les particuliers qui en avaient la possiblité ont reconverti une partie de leur jardins en potager, d'autres sont allés dans des jardins ouvriers qui leur offraient non seulement un peu de terrain, mais aussi les conseils de bénévoles.
Enfin, des groupes de bénévoles ont récupéré des petits lopins de terre inutilisés pour les cultiver pour les populations alentour. La dernière action en date est en plein Western addition, au carrefour Gough X Eddy , sur le terrain d'une église qui a brûlé en 1995 : 1200 m2, un pêcher, un mûrier, des pommes de terre, mais aussi de jeunes plantes et arbres en pots pour les gens du quartier.

Ce n'est pas la première expérience du genre et son responsable pense que plus de 3000kg de nourriture ont déjà été produits et distribués ainsi. Le seul bénéfice de cette agriculture urbaine n'est pas seulement les apports de nourriture à des populations souvent défavorisées, mais aussi la création d'un lien social et un début d'éducation dans le domaine de la nutrition.
Cette fois le mouvement a pris une dimension officielle. En juillet, Gavin Newsom , le maire, a demandé un audit sur les terrains vacants de la ville : terre-plein, abords des bibliothèques et des bâtiments officiels et même les toits pour en faire des potagers. Des formations pour les habitants tentés par l'agriculture urbaine sont organisées. Pour donner accès aux plus démunis à la nourriture bio, les tickets alimentaires de l'aide sociale sont désormais acceptés dans les farmers' markets.
Il ne s'agit pas seulement , dit le responsable du projet à la mairie, de nourrir des bouches, mais aussi de nourrir les âmes et la fierté des habitants de San Francisco".


2 comments:

Dolce said...

C'est une tres bonne initiative. Encore une fois, on sait pourquoi les san franciscains ont ete baptises tree huggers !

Celia said...

les Ppatchs existent a Seattle depuis plusieurs annees, j'ai ete volonataire cette annee pour la creation du petit dernier, tout les Ppatch ont une parcelle pour la food bank, ils sont gere administrativement par la mairie et localement par les volontaires

en tout cas moi j'adore... et puis aujourd'hui pas besoin d'aller arroser il a plu :)

voici le lien pour Seattle
http://www.cityofseattle.net/neighborhoods/ppatch/