Pour le film, nous avons eu la chance d'interviewer sur ce point Bernard Osher, dit "the quiet philanthropist" qui figure, directement ou par l'intermédiaire de sa fondation Barbro Osher, parmi les plus généreux donateurs de tout le pays.
Pour lui, la philanthropie à San Francisco remonte à la ruée vers l'or, à une époque où aucun argent public n'était disponible et où les immigrants d'Europe ou d'Asie avaient des souhaits de culture.
Pour lui, la philanthropie à San Francisco remonte à la ruée vers l'or, à une époque où aucun argent public n'était disponible et où les immigrants d'Europe ou d'Asie avaient des souhaits de culture.
Nous avions choisi de le filmer dans le jardin du musée de Young, né grâce à la Fondation Osher, (ce dont il s'est bien gardé de parler compte tenu de sa légendaire discrétion). Le musée, reconstruit après le tremblement de terre de 1989 a coûté 200 millions de $. A deux reprises, la ville avait mis au vote des citoyens la souscription d'un emprunt pour cette construction, deux fois la proposition a été rejetée. Son financement a donc été uniquement privé.
L'argent provient essentiellement de vieilles familles san franciscaines et très peu de la Silicon Valley qui n'a pas encore tellement cette culture et quand elle apporte de l'argent, elle le fait surtout dans la péninsule.
Cette philanthropie san franciscaine bénéficie aussi bien aux musées (pour lesquels on a pu faire venir de grands architectes (comme Botta pour le MOMA, et Herzog et de Meuron pour le de Young par exemple), qu'au Symphony et à l'Opera, aux universités prestigieuses comme Stanford , Berkeley, UCSF (et ses deux prix Nobel récents) , aux hôpitaux, à l'éducation de communautés peu favorisées etc...
Une dimension toujours surprenante pour des Français.
1 comment:
Encore un article qui permet de comprendre autrement cette ville. Bravo! Je ne me décide jamais à le dire mais cette fois ça y est!
Post a Comment