Saturday, November 20, 2010

Cecil Williams

Un des moments forts du tournage du film a été l'interview de Cecil Williams, l'âme de Glide Memorial Church au cœur du Tenderloin, véritable ghetto dans les années 70 et pendant longtemps une zone réputée dangereuse de la ville.

Photo Christian Jeunet
Je vous ai déjà parlé de cette église méthodiste, comme le style de ses offices ne l'indique pas, où se mêlent émotion enthousiasme et gaité, même quand les circonstances ne s'y prêtent pas.
Je connaissais l'essentiel de son histoire depuis sa nomination à Glide en 1963; mais c'était émouvant de l'entendre raconter d'un petit air malicieux que le board qui dirigeait l'église à l'époque était très conservateur rejetant tous ceux qui étaient pour eux atypiques : afro-américains, gays, latinos, drogués, sans-abri, militants politiques etc.. . Décidé à ce que "ça" change (suivant ses propres propos), il avait commencé par la défense des homosexuels victimes d'une police souvent homophobe à l'époque, puis des déshérités de toute nature...
Je vous ai déjà dit l'essentiel de son action, je n'y reviens pas. J'ajoute seulement sa jolie phrase pour "expliquer" San Francisco : "San Francisco est différente parce que nous aimons être différents".
Un grand bonhomme.

2 comments:

CarnetsdeSeattle said...

Sur ta recommendation je suis allé voir la messe de Glide. Je ne suis pas croyant, mais je n'ai pas été déçu par le personnage. Un vrai message de tolérance et d'amour, quelqu'un qui se sort vraiment les doigts (désolé de mon franc parler) pour les gens, je suis assez fan.

geneline said...

Croyant ou non en Dieu, on en sort toujours croyant -un peu- en l'Homme... et c'est très réconfortant.